Résumé des reportages présentés aux lycéens
- Célia MALHERBE & Aline LEPETIT de la classe
- 4 oct. 2016
- 4 min de lecture

Le reportage numéro un s’intitule De la Turquie à la Grèce. Il date de septembre 2015. Des journalistes ont réalisé une traversée en bateau et se sont infiltrés parmi les réfugiés. Pendant leur périple, les migrants ont été inquiétés par la police Turque. Finalement, ils ont réussi à atteindre la côte Grecque. Ces migrants quittent leur pays en guerre pour trouver ce qu’ils qualifient d’un « havre de paix »
Ce reportage illustre l’envie des migrants de rejoindre un pays en paix en l’Europe, ainsi que les risques qu’ils sont prêts à prendre pour avoir une vie meilleure.
Le reportage numéro deux est titré The forgotten people of Yemen’s war, traduit par « Les populations oubliées de la guerre du Yémen ». Il a été tourné le 27 mars 2016 à Mastaba. Le journaliste a pu s’entretenir avec des blessés et voir les dégâts causés par les bombardements Saoudiens. Les familles qui habitent dans la ville sont obligées de fuir à cause des frappes aériennes. Elles se réfugient dans des camps de fortune mais la malnutrition a un impact sur les plus faibles.
Ce reportage est très émouvant, il nous permet de constater les tristes conditions des civils dans les pays en guerre
.
Le reportage numéro trois est dénommé ‘’C’est comme si je sortais d’un cauchemar.’’ Un ancien terroriste de Daesh témoigne. Ce reportage a été tourné le 3 février 2016 en Irak. La Falcon Intelligence Cell Unit est un service de renseignements des forces spéciales irakiennes. Ce service est chargé de traquer et d’incarcérer les djihadistes de Daesh. Les journalistes ont pu interviewer deux détenus dont l’un est un spécialiste des voitures piégées. Il a à son actif une centaine de morts. La fin du reportage nous apprend qu’il est condamné à être pendu.
Les témoignages des anciens combattants de Daesh sont rares. Le regret de cet homme peut-il provoquer un sentiment de compassion à son égard ?

Le reportage numéro quatre s’intitule Des réfugiés s’enfuient d’un camp en Hongrie et date du 8 septembre 2015. La journaliste accompagne les migrants dans leur fuite vers l’Allemagne. Certains d’entre eux sont rattrapés par la police tandis que d’autres s’enfuient dans les champs.
Ce reportage illustre la détermination des migrants à atteindre la frontière. Malgré les obstacles et des policiers armés, ils restent focalisés sur leur objectif.
Le reportage numéro cinq est titré Les tunnels syriens et date du 14 septembre 2015. Il se déroule sur le front à Jobar, près du centre de Damas. Grâce à des contacts avec l’armée syrienne, les journalistes ont pu se rendre sur place, en exclusivité. Ils ont constaté la propagande de l’armée syrienne à l’encontre des rebelles.
Ce reportage présente les techniques de guerre utilisées par l’armée du régime syrien, qui n’hésite pas à recourir à la propagande pour masquer les exactions contre les populations civiles.
Le reportage numéro six s’intitule Être fait comme un rat : la vie à Gaza et a été tourné en juillet 2015. Ce reportage est un extrait d’un documentaire de 45 minutes. Il présente Ibrahim, un jeune garçon qui participe à un camp d’été du Hamas pour former de nouveaux combattants pour la lutte contre Israël. Les jeunes de la bande de Gaza peuvent-ils éviter l’embrigadement ? Le film présente une alternative : l’initiative d’un homme qui a creusé une piscine pour les enfants de Gaza.
Ce reportage montre les manipulations politiques mises en œuvre par le Hamas pour recruter les enfants. Ceci nous permet de comprendre la situation difficile des populations de Gaza prises entre les manipulations du Hamas et l’intransigeance d’Israël.

Le reportage numéro sept est intitulé War is a bitch. Il a été tourné de mai à juillet 2015. Les journalistes se sont rendus sur les fronts les plus risqués d’Ukraine. Un soldat ukrainien témoigne de son état psychologique et de sa vie dans les tranchées, qui s’apparente selon lui, à la vie des soldats de la première guerre mondiale. A la fin, ce jeune soldat est tué au combat.
De nombreux lycéens ont apprécié ce reportage car l’aspect émotionnel est très présent. Ils pouvaient s’identifier au jeune combattant présenté dans le reportage
Le reportage numéro huit s’intitule La lutte contre ISIS en Lybie. Il a été tourné de mars à mai 2016. ISIS est l’autre nom de DAESH. Les reporters assistent à des scènes terrifiantes, notamment à deux attentats suicides contre la population. Ils constatent que les Etats-Unis aident les Libyens à combattre ISIS, cependant les habitants estiment cette aide inutile.
Ce reportage montre la violence des organisations terroristes contre les civils. On peut remettre en question l’efficacité de la participation des USA dans le conflit.
Le reportage numéro neuf s’appelle Mossoul : fuir à tout prix et date du 11 avril 2016. Mossoul se situe en Irak et est occupé par DAESH. Les combattants Kurdes et Daesh sont positionnés face à face, trois kilomètres les séparent. Tandis que les Peshmergas, en pleine nuit, surveillent ce no man’s land, des points blancs s’affichent sur la caméra thermique. Ces points blancs sont en réalité une famille qui fuit Mossoul.
Ce reportage démontre encore une fois la condition des civils dans la guerre. Nous pouvons constater que les Kurdes n’ont pas tiré au hasard sur « les points blancs », au contraire ils les ont sauvés.

Le reportage numéro dix s’intitule Témoin d’une frappe aérienne et il a été tourné en Syrie du 7 au 9 mars 2016. Des reporters se sont rendus clandestinement dans le nord de la Syrie. Officiellement, l’armée Russe bombarde des centres terroristes. En réalité, ce sont les populations civiles, en train de faire leur marché, qui sont sous les bombes.
L’armée Russe est montrée comme meurtrière car elle bombarde des lieux de vie des habitants. Le spectateur est scandalisé devant cette situation.
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