top of page
Recent Posts

L'exposition Nota Roja

Les photos de l’exposition à la chapelle de la tapisserie sont celles de Bernandino HERNANDEZ. Laurent van der Stock en est le commissaire.

Elles sont prises à Acapulco, au Mexique. Acapulco n’est pas seulement une ville très touristique dans la province de Guerrero. C’est aussi la ville la plus meurtrière du pays. En 2015, 1300 assassinats ont été perpétrés dans cette cité.

Les narcotrafiquants s’entretuent. Ils se battent pour posséder le contrôle du port, par où passe tout le trafic de drogue. La police et l’armée sont impuissants et certaines zones de la villes sont interdites à la population.

Bernandino Hernandez est arrivé à Acapulco à l’âge de 3 ans, orphelin. L’homme qui l’a accueilli décède lorsque Bernandino a 11 ans et lui laisse pour héritage, un appareil photo et une mobylette. Depuis, Bernandino Hernandez photographie, pour les journaux locaux, les évènements qui se passent en ville. La violence et le sang sont très présents sur les photos.

La Nota Roja (note rouge), est un genre journalistique populaire au Mexique. Il se concentre sur les violences physiques, le crime, les catastrophes naturelles et les accidents. Le terme date de l’Inquisition mexicaine. Aujourd’hui, il désigne la violence et les meurtres.

Nous avons sélectionné quelques photos qui nous ont marquées.

Cette photographie ne montre pas la violence directement. Cependant, c’est au spectateur de s’imaginer les faits. Nous pouvons penser qu’un individu prenait du bon temps à une terrasse lorsqu’il a été assassiné. La violence est donc suggérée ici par le sang rouge vif sur la chaise blanche. Les couleurs sont intenses.





La mise en scène est découpée en plan distincts. Au premier plan, il y a un homme, mort, étendu sur le sol d’une ruelle. A l’arrière plan, un policier muni d’une arme s’en va. Il s’apprête à sortir du périmètre de sécurité. Le mur crée une barrière entre les deux individus. Les couleurs ne sont pas vives, contrairement aux autres clichés.








Cette photographie nous montre un cadavre couvert par un drap blanc.

Des écoulements de sang s’échappent du corps et des fleurs y sont déposées. Une ombre découpe le mort en deux. Les couleurs sont très vives, notamment au dernier plan, sur le mur. Cela crée un contraste avec la blancheur du drap et le sang.

Comme la première photo, celle-ci ne montre pas la violence directement. Les vêtements sont imprégnés de sang. On peut supposer que ces vêtements appartiennent à une famille car on peut voir des vêtements masculins et féminins, de différentes tailles. La photo semble retouchée, les couleurs sont vives. Au premier plan, il y a un grillage qui crée une barrière entre la cour et la rue. A l’arrière-plan, on peut constater une voiture de la police.

Archive
Search By Tags
Follow Us
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page