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Pendant ce temps à Mossoul

L’Actu est nationale, pourtant, depuis l’automne, la guerre fait rage à Mossoul au Nord de l’Irak. L’AtelierJAB fait le point sur la situation.

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Juin 2014, les forces gouvernementales irakiennes abandonnent sans combattre la ville aux Islamistes de Daech. Le drapeau noir du mouvement fondé par Abou Bakr al-Baghdadi qu’a rejoint de jeunes Français radicalisés, flotte sur la ville.


Blog / situation vécue par les populations.

http://www.lefigaro.fr/international/2017/03/15/01003-20170315ARTFIG00143-mossoul-ville-piegee.php


Mais depuis le 17 octobre 2016, les unités spéciales Irakiennes associées à celles des volontaires chiites, soutenues par l'Iran et appuyées par la coalition internationale, libèrent Mossoul.

Les combats sont difficiles. Mais les djihadistes reculent peu à peu, explique Samuel Forey sur le site du Figaro. « La Force de réaction rapide mène l'assaut sans discontinuer depuis le 20 février et le début de la bataille de Mossoul-Ouest.... »

Dans Mossoul Ouest où se déroulent donc les combats, les habitants qui n’ont pu évacuer sont épuisés. Ils n’ont plus rien à manger, l’eau se fait très rare et leurs maisons sont détruites.

Aujourd’hui , explique Louis Chahumeau, ce sont les ONG qui craignent le retour des civils, évacués lors des combats, dans « une ville minées de fond en comble ». Le danger des mines laissées un peu partout ne rassurent personne et surtout pas Handicap International, ONG habituée à gérer ces situations d’urgence.

La bataille est loin d’être finie et même si les militaires irakiennes ont l’avantage du nombre, la nature des combats rend chaque mètre gagné très difficile. L’envoyé spécial du Figaro décrit le territoire de la bataille « Larges avenues en enfilade, bordées par des souvenirs de belles échoppes au rez-de-chaussée, communiquant d'une rue à l'autre par des galeries, sans compter de longues coursives à l'étage, courant tout le long des bâtiments, accessibles par d'étroits escaliers en colimaçon: un terrain difficile, pour des combattants éprouvés »

Hala Kodmani de Libération décrit le 2 mai : « des djihadistes jusqu’au-boutiste encerclés dans le nord-ouest de Mossoul et retranchés parmi les civils qui mènent des opérations suicides » comme en ont fait la brutale expérience, Laurent Van der Stock photo-reporter du Monde et une équipe de la télévision britannique et plus tragiquement les 18 policiers tués vendredi 28 avril.

Mais la libération de Mossoul, ne mettra pas la fin à la guerre. L’État Islamique ne cède pas partout en Irak et en Syrie et la minorité Sunnite bien que libéré reste inquiète tant le régime Irakien a mené contre elle, une politique plutôt brutale.

Comme Thibauld Malterre et Ahmad Mousa l’écrivent dans L’Orient –Le jour, quotidien francophone libanais « Au-delà de la libération de Mossoul, la réconciliation entre Chiites et Sunnites est bien l’enjeu majeur en Irak »

Une carte pour suivre les opérations .

Bataille de Mossoul : la reprise de la deuxième ville d’Irak cartographiée jour par jour Cliquer sur l'image

La carte est visible sur la page "Les Décodeurs" du Monde.fr.

L'équipe de cette rubrique du Monde.fr remet l'information dans son contexte (ici géopolitique): une lecture indispensable



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